Resultats officiels Législatives au Cambodge 2013

Phnom Penh 07.09.2013 Manifestation environ 20000 personnes

Un petit mot concernant les plaintes sur les irrégularités des votes Législatives au Cambodge 2013 déposé par le parti CNRP de Mr Sam Rainsy et Mr Kem Sokha ont été tout rejeté par le Conseil Constitutionnel du Cambodge.

A cause de cette décision injuste, le 7 septembre 2013 il y avait eu  environ  30 000 personnes réunissaient  pour une Grande Manifestation non violente à la place de Freedom parc de Phnom Penh, demandant leur droit de savoir sur leur votes et une meilleure justice pour tout le monde.

Malgré l’affaire n’est pas résolu, le 08 septembre 2013, comme a été prévu, NEC a décidé d’annoncer les résultats officiels d’élections Législatives du Cambodge 2013, sans surpris le parti au pouvoir, CPP  le gagnant avec 68 sièges et 55 sièges pour CNRP de Mr Sam Ransy et Mr Kem Sokha.

Kem Sokha - Sam Rainsy 08/09/2013

Suite à l’annonce par NEC, le 8 septembre 2013, Au siège de l’opposition, le ton est sans concessions. Tant que le Parti du peuple cambodgien (PPC) n’acceptera pas de rendre justice aux électeurs, comprendre que les résultats des élections ne seront pas révisés à la lumière d’une enquête indépendante, aucun compromis n’est possible et les élus Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP) bouderont, menacent de faire un boycott pour la rentrée parlementaire, déclare son président Sam Rainsy.

« Le parti au pouvoir prendra toute la responsabilité de la mise en place d’un gouvernement qui ne sera pas reconnu par la majorité des Cambodgiens ni soutenu et reconnu par la communauté internationale. Ce pays ne peut pas se permettre d’être isolé », a déclaré Sam Rainsy.

Le Premier ministre Hun Sen a déjà dit qu’il passerait outre un boycott des élus d’opposition pour former, sans attendre, un nouveau gouvernement dès fin septembre. Un scénario qui pourrait conduire à une sombre période, prévient Sam Rainsy : « Alors, le Cambodge va vraiment se diriger vers les problèmes, vers l’instabilité ».

Le leader de l’opposition annonce la tenue d’une série de manifestations, à commencer dès dimanche prochain. « Cela pourrait prendre du temps. Pas seulement une journée ou une matinée, mais cela pourrait durer des jours, voire des semaines », prévient-il. Et cette contestation, précise-t-il, pourrait prendre plusieurs formes : meeting, sit-in ou encore une longue marche, comme Gandhi en a menée.